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Claude Kern 27/10/2016

«Claude Kern : sur l’école de la République»

Claude Kern, sénateur du Bas-Rhin, a interrogé ce jour lors des questions d’actualité le ministre de l’Intérieur au sujet de la multiplication des agressions dont les enseignants sont victimes depuis ces derniers mois : « qu’avez-vous prévu pour protéger nos personnels et pour refaire de l'école ce lieu préservé de la République ? »

Les agressions sur le personnel enseignant se multiplient depuis plusieurs mois, sous des formes diverses : violences verbales, physiques, perpétrées par les élèves directement ou par des personnes extérieures aux établissements : « Marseille, Aubervilliers, Calais, Colomiers, Tremblay-en-France, Paris, Saint-Denis, Argenteuil, Strasbourg… autant de communes qui ont marqué les esprits des personnels de l’Education nationale ces derniers mois, et plus particulièrement ces dernières semaines » a rappelé le sénateur.
 
L’enquête « Cadre de vie et sécurité » révèle que 49 % des personnels de l’Education nationale ont été victimes de violences physiques sur la période 2007-2013, 63 % de menaces et 57 % d’insultes.
 
« Nous n'avons pas de chiffre actualisé mais compte tenu de la tension sociale accrue que connait le pays, nous pouvons dire sans nous tromper, que ces chiffres ont explosé sur les 2 dernières années » a indiqué le sénateur.
 
Pour Claude Kern, ces attaques sont tout simplement intolérables : « l'école, c'est la République. L'école, c'est le ciment des générations futures. L'école, c'est aussi le réceptacle des maux de notre société ».
 
« Les personnels de l'Education nationale sont devenus les urgentistes de la République ; des femmes et des hommes à tout faire, qui ne bénéficient pourtant pas de l’accompagnement minimum nécessaire pour faire face aux problématiques nouvelles » a déploré le sénateur.
 
Claude Kern a rappelé l’engagement qu’avait pris le Gouvernement de poursuivre sans relâche ceux qui s'en prennent à nos professeurs, nos écoles, nos forces de l'ordre. « Des sanctions exemplaires sont en effet impératives pour faire cesser ce mouvement » a-t-il conclu.